Cette édition de notre bulletin Global Occupational Hygiene Updates & Trends met en lumière les nouveaux développements qui façonnent la santé et la sécurité au travail au Canada et dans le monde entier, qu’il s’agisse des efforts de prévention du stress thermique, de la sensibilisation à l’exposition aux vibrations, des risques liés à la numérisation ou des initiatives internationales de réduction des substances cancérigènes.
Notre hygiéniste du travail/industriel, Kenny Li, a soigneusement recherché et compilé ces informations afin d’aider nos clients et partenaires à se tenir au courant des priorités mondiales en matière de santé et de sécurité au travail, des tendances réglementaires et des stratégies de prévention fondées sur des données probantes. L’engagement de Kenny en faveur de la protection des travailleurs et du partage des connaissances reflète l’engagement continu de T. Harris Environmental Management Inc. à fournir une expertise fiable et tournée vers l’avenir dans le domaine de l’hygiène du travail et de la gestion de la sécurité.
Veuillez noter que tous les liens sont en anglais.
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PRÉVENTION ET SENSIBILISATION AU STRESS THERMIQUE
Le WHSC cite des recherches estimant qu’environ 220 travailleurs canadiens meurent chaque année à cause du stress thermique. L’Ontario n’a pas de norme spécifique à ce sujet; c’est pourquoi les défenseurs des travailleurs appuient le projet de loi 36, qui obligerait les employeurs à mettre en œuvre des politiques et formations sur le stress thermique. Des groupes syndicaux distribuent des hygromètres pour aider les travailleurs à surveiller la température et l’humidité et à appuyer la campagne pour une norme de protection contre la chaleur.
PROTÉGER LES TRAVAILLEURS CONTRE LA CHALEUR ET LE FROID
Des experts en EPI indiquent que protéger les travailleurs dans des températures extrêmes nécessite des vêtements équilibrant chaleur, confort et mobilité. Le port de couches de base absorbant l’humidité sous des vêtements à haute visibilité et résistants aux flammes (FR/AR) aide les travailleurs à rester au sec dans la chaleur comme dans le froid. Les casques ventilés et vestes de refroidissement à changement de phase gagnent en popularité. Les entreprises devraient former le personnel à reconnaître les symptômes du stress thermique et du froid, assurer l’hydratation, le repos et l’ombre, et utiliser des outils comme le thermomètre à bulbe humide (WBGT) pour déterminer quand des pauses ou mesures supplémentaires s’imposent.
LES VIBRATIONS MAIN-BRAS AU TRAVAIL
Des millions de travailleurs dans la construction, la maintenance, les mines, la foresterie et d’autres secteurs sont exposés aux vibrations main-bras, risquant de développer le syndrome main-bras. Les symptômes incluent picotements, engourdissement, douleur, affaiblissement de la poigne et doigt blanc vibratoire. L’OSHA recommande d’utiliser un équipement à amortissement des vibrations, d’entretenir les machines, d’alterner les tâches, de prévoir des pauses de 10 à 15 minutes chaque heure, d’éduquer les travailleurs aux dangers liés aux vibrations et de garder les mains au chaud avec une prise légère.
SÉCURITÉ DES SUBSTANCES CHIMIQUES « ÉTERNELLES » (PFAS)
Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) sont utilisées dans les emballages alimentaires, la mousse extinctrice et divers procédés industriels. Elles persistent dans l’environnement et dans le corps humain, d’où leur surnom de « produits chimiques éternels ». L’OCDE en répertorie environ 4 700, tandis que l’EPA américaine en identifie plus de 15 000. L’OSHA n’a pas encore fixé de limites d’exposition spécifiques. Les experts en sécurité recommandent aux employeurs d’inventorier tous les produits contenant des PFAS, d’utiliser des outils numériques pour trouver des alternatives plus sûres, d’exiger la transparence de la chaîne d’approvisionnement, et de participer à la recherche et au développement réglementaire. Agir de manière proactive permet de renforcer la confiance du public et de réduire les responsabilités futures.
EXPOSITION À LA SILICE ET À LA POUSSIÈRE DANS LES MÉTIERS DU BÉTON (IHSA)
Un bulletin de l’Association de santé et de sécurité de l’infrastructure (IHSA) du Canada a révélé que les concentrations de silice cristalline respirable variaient de 3,6 à 16,9 mg/m³ lors de tâches comme le sablage, le burinage intérieur, le meulage à la main et le balayage — bien au-delà des limites réglementaires. L’IHSA recommande de prioriser les contrôles techniques, d’utiliser des aspirateurs avec capteurs de poussière et de la suppression par eau, de travailler à l’extérieur quand c’est possible, d’installer une ventilation locale et de s’assurer que les respirateurs sont bien ajustés, ce qui peut réduire l’exposition d’un facteur de 10.
FORMATION SUR LE SOUTIEN À LA SANTÉ MENTALE POUR LES SUPERVISEURS EN CONSTRUCTION
Un cours autonome de 60 minutes, développé par l’Institut des sciences de la santé au travail de l’Oregon, est offert gratuitement en septembre pour aider les superviseurs de la construction à reconnaître et à répondre aux problèmes de santé mentale chez les travailleurs. Le cours comprend du contenu fondé sur des données probantes, un outil de suivi comportemental sur deux semaines, et des ressources téléchargeables. Selon une étude du CPWR, près de la moitié des travailleurs de la construction présentent des symptômes de dépression liés aux exigences du poste, à l’insécurité, aux longues heures, au travail dangereux, à un climat de sécurité médiocre et à l’intimidation.
GESTION EFFICACE DE LA PROTECTION AUDITIVE
Le Health and Safety Executive (HSE) du Royaume-Uni rappelle que les bouchons d’oreilles et les coquilles antibruit constituent la dernière ligne de défense contre la perte auditive causée par le bruit. Son cadre CUFF conseille aux employeurs de vérifier la condition des protecteurs auditifs et les remplacer s’ils sont endommagés, s’assurer que les travailleurs les utilisent correctement lorsqu’ils sont exposés au bruit, former le personnel à bien les ajuster. Choisir des dispositifs appropriés à la tâche pour éviter la sous- ou surprotection. Une mauvaise gestion gaspille des ressources et met les travailleurs en danger de dommages auditifs irréversibles.
DE BONNES RELATIONS DE TRAVAIL RÉDUISENT LES BLESSURES ET MALADIES
Une étude japonaise portant sur 11 000 employés a montré qu’un fort capital social en milieu de travail (WSC) — c’est-à-dire la cohésion au sein des équipes, les liens entre équipes et la connexion entre employés et direction — réduit considérablement les blessures et maladies professionnelles. Les travailleurs ayant un WSC élevé présentent un risque 37 % inférieur. Les chercheurs soulignent que la confiance et la coopération favorisent le partage d’informations sur la sécurité et encouragent les pratiques sécuritaires. Les employeurs sont encouragés à favoriser un climat de soutien mutuel pour améliorer la santé et la sécurité.
PRÉOCCUPATIONS DES TRAVAILLEURS FACE À LA TECHNOLOGIE NUMÉRIQUE ET AUX RISQUES PSYCHOSOCIAUX
L’enquête OSH Pulse 2025 de l’EU-OSHA, menée auprès de plus de 28 000 travailleurs, révèle que la numérisation et la gestion algorithmique transforment les emplois tout en amplifiant les risques psychosociaux. Près de 90 % des travailleurs utilisent des appareils numériques au travail; environ un quart déclarent que l’IA ou les logiciels attribuent les tâches ou surveillent la performance. De plus, 48 % disent que la technologie dicte leur rythme de travail, et 30 % se sentent isolés. L’enquête note aussi que 40 % des travailleurs subissent une forte pression de temps. L’EU-OSHA appelle à une adoption transparente des outils numériques, à la participation des travailleurs, et à des mesures résilientes face au climat pour protéger la santé mentale et le bien-être.
CANCÉROGÈNES AU TRAVAIL : LA PRÉVENTION AVANT TOUT
Un commentaire de l’IOSH souligne que les cancers professionnels, bien que responsables de centaines de milliers de décès chaque année, sont largement évitables. Entre 2013 et 2022, l’Union européenne a reconnu plus de 37 000 cas de cancer professionnel, liés à l’exposition à l’amiante, aux émissions de diesel, au benzène, à la silice et au formaldéhyde — particulièrement dans les secteurs de la construction, des mines, de la voirie et des pompiers. Plus de 60 % des travailleurs de certains secteurs sont exposés à plusieurs cancérogènes simultanément, et de plus longues heures de travail augmentent encore le risque. L’article recommande d’identifier les cancérogènes, de remplacer les substances dangereuses quand c’est possible, de mettre en place des systèmes de ventilation et d’enfermement, d’ajuster les horaires et de fournir des EPI en dernier recours. Il promeut le modèle de transmission-récepteur de l’IOHA pour l’évaluation des risques et met l’accent sur la substitution, les contrôles techniques et un leadership fondé sur les données probantes.
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