À l’approche du temps chaud, les bâtiments de tous les secteurs se préparent à passer du chauffage à la climatisation. Cette transition peut avoir un impact sur la qualité de l’air intérieur (QAI), en introduisant des allergènes, de la poussière, de la moisissure et d’autres contaminants dans l’environnement. Pour les gestionnaires immobiliers, les propriétaires et les responsables d’installations, bien se préparer à ce changement est essentiel pour maintenir un environnement intérieur confortable et sain.
Cet article présente les 5 problèmes de QAI les plus courants lors du passage du chauffage à la climatisation, ainsi que des solutions concrètes pour chacun. Une transition bien planifiée permet d’assurer le confort et la sécurité des occupants, tout en réduisant les plaintes liées à la qualité de l’air.
1. Accumulation de poussière et d’allergènes
Pendant l’hiver, la poussière et les allergènes s’accumulent dans les conduits de chauffage. Une fois les systèmes de climatisation activés, ces particules peuvent être redistribuées dans l’air, causant des réactions allergiques et de l’inconfort respiratoire chez les occupants.
Solution : Nettoyez les conduits et les composants CVC avant de passer à la climatisation. Le remplacement régulier des filtres, particulièrement dans les bâtiments à fort achalandage, est aussi essentiel.
2. Accumulation d’humidité et développement de moisissures
L’utilisation des systèmes de climatisation peut augmenter les niveaux d’humidité, surtout dans les systèmes CVC plus anciens. Cette humidité favorise la croissance de moisissures, ce qui pose des risques pour la qualité de l’air et la santé.
Solution : Faites réaliser une évaluation professionnelle de la QAI pour détecter les spores de moisissure avant d’activer la climatisation. Un entretien régulier du système CVC aidera également à mieux gérer l’humidité.
3. Libération de composés organiques volatils (COV)
L’hiver, les bâtiments sont souvent bien scellés, ce qui peut entraîner une accumulation de COV provenant des produits nettoyants, peintures ou meubles. Le passage à la climatisation sans une bonne ventilation peut libérer ces polluants dans l’air.
Solution : Surveillez les niveaux de COV par le biais d’une évaluation de la QAI. Augmentez la ventilation et utilisez des produits à faibles émissions de COV pour réduire leur présence dans l’air.
4. Mauvaise ventilation et air vicié
Pendant les mois froids, la ventilation est souvent réduite pour conserver la chaleur, ce qui peut entraîner un air stagnant. Lors de la mise en marche de la climatisation, une mauvaise ventilation empêche l’apport d’air frais.
Solution : Vérifiez si le système de ventilation de votre bâtiment assure un apport suffisant en air frais. Une évaluation de la QAI peut vous aider à repérer les zones nécessitant des améliorations.
5. Débit d’air inefficace et températures inégales
Les systèmes CVC vétustes ou mal entretenus peuvent causer un débit d’air faible et des températures irrégulières, affectant la qualité de l’air et le confort des occupants.
Solution : Un entretien régulier, incluant le nettoyage des serpentins et des ventilateurs, améliorera le débit d’air. Planifiez une évaluation de la QAI pour repérer les inefficacités du système avant d’activer la climatisation.
Conclusion : Une transition en douceur grâce aux évaluations de la QAI
Le passage du chauffage à la climatisation peut avoir plusieurs impacts sur la QAI de votre bâtiment. En abordant ces enjeux de manière proactive, vous assurerez un environnement plus sain et plus confortable pour vos locataires, employés et visiteurs. Pour une transition sans souci, envisagez une évaluation professionnelle de la QAI et un entretien préventif du système CVC avec Gestion Environnementale T. Harris.
Prêt à préparer votre bâtiment pour le changement de saison?
Contactez-nous dès aujourd’hui pour des évaluations professionnelles de la qualité de l’air intérieur et un accompagnement sur mesure.